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Faire le bilan exhaustif post-hivernage pour mieux préparer et anticiper la prochaine saison des pluies

12 octobre 2025
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Faire le bilan exhaustif post-hivernage pour mieux préparer et anticiper la prochaine saison des pluies
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Faire le bilan exhaustif post-hivernage pour mieux préparer et anticiper la prochaine saison des pluies: les inondations, la prolifération du paludisme et d’autres maladies

L’hivernage tire désormais à sa fin, laissant derrière lui des répercussions négatives sur le plan social ainsi que des stigmates au niveau du cadre de vie. C’est donc le moment de dresser un bilan exhaustif et d’établir un diagnostic sans complaisance sur les conséquences et les effets négatifs engendrés par les pluies au cours de cette période dans la commune de Kaolack, afin de mettre en place des solutions préventives et d’anticiper le prochain hivernage.

Dire que Kaolack n’a pas d’inondations cette année, c’est méconnaître les réalités de notre localité. Il existe bel et bien des quartiers fortement affectés par les eaux pluviales, notamment Thioffac Mbambara, Médina Mbaba, Ngane Alassane, Sara Diamaguène, entre autres, à des degrés variés. Il convient ainsi de réaffirmer et de rappeler à l’État central que Kaolack a un besoin urgent d’un sérieux programme de construction et d’extension du système d’assainissement et de gestion des eaux pluviales. En attendant la mise en œuvre d’un tel programme, il est nécessaire de renforcer les actions d’urgence afin de réduire les effets négatifs des inondations, qui demeureront encore inévitables dans un contexte de dérèglement climatique. Pour éviter une stagnation prolongée des eaux dans certains quartiers, il faudra multiplier les unités de pompage et assurer leur fonctionnement continu. Avec l’appui du génie militaire et des services de l’État, il convient de continuer d’identifier les points bas et de construire des tranchées là où cela s’avère nécessaire, afin d’améliorer le drainage des eaux dans les zones les plus affectées. En outre, un plan de curage annuel, exécuté avec rigueur par la municipalité, est également un impératif.

L’objectif est de garantir une bonne circulation des eaux, notamment depuis les quartiers périphériques, les HLM Sara et Khakhoum en passant par Passoire et Médina Mbaba jusqu’à la bande d’Aouzou, afin de prévenir les inondations et les dégradations routières. Dans ce même registre, nous invitons la mairie à lancer des campagnes publicitaires périodiques visant à sensibiliser la population et à l’inciter à ne pas jeter de déchets solides dans les canalisations et à protéger le cadre de vie.Par ailleurs, la stagnation des eaux entraîne également une prolifération des moustiques, favorisant ainsi la recrudescence du paludisme.

Dans presque chaque foyer, l’on dénombre au moins un cas de cette maladie. Des actions préventives s’imposent pour limiter la propagation de ce fléau. Pour réduire la multiplication de l’anophèle femelle, vecteur du paludisme, il serait opportun d’organiser périodiquement, durant la saison des pluies, des opérations de saupoudrage ciblées dans les zones à risque. Il serait également judicieux de prévoir un budget annuel à la distribution de moustiquaires imprégnées dans les quartiers les plus touchés par la stagnation des eaux et les cas de paludisme.

De plus, il faudrait accompagner et exhorter les postes de santé à renforcer les activités de sensibilisation et à promouvoir des initiatives communautaires de prévention, afin d’assurer une lutte durable contre le paludisme.Sur un autre plan, plusieurs routes de notre localité sont abîmées et deviennent quasiment impraticables durant l’hivernage, en raison d’un manque de maintenance et d’entretien régulier, qu’il s’agisse des routes secondaires ou nationales. Les sections les plus affectées sont notamment la route de Mérignac, celle qui mène au marché Kibélé, la voie “Talibou Ndaw” reliant le rond-point Passoire à l’intersection de la gendarmerie, la route du boulevard de la Liberté aux alentours de HLM Sara, ainsi que le tronçon entre l’arrêt Lamine Mbaye et le marché Ocasse (La liste n’est pas exhaustive.). On constate une prolifération de nids-de-poule qui, avec les eaux pluviales, subissent une dégradation encore plus importante. En effet, sur la route de Diourbel, au niveau de l’intersection de la Pharmacie Mbossé, la stagnation de l’eau et la présence de nids-de-poule accentuent la dégradation de ce tronçon. Il importe, en conséquence, de souligner que la commune de Kaolack requiert un programme de réhabilitation des routes secondaires, ainsi que des voies nationales traversant la ville, afin d’améliorer la mobilité urbaine et la sécurité des usagers, en particulier les conducteurs de motos Jakarta et de taxis.Dans un autre domaine, il convient de reconnaître que l’entrée des classes n’a pas été une réussite totale dans la commune.

Le concept « Oubi tay, diang tay » est difficilement applicable car certaines écoles sont encore envahies par les eaux, les cours de récréation sont occupées par les herbes, les moustiques et de petits animaux rampants. Durant tout l’hivernage, il a été constaté que le CEM et l’école primaire Médina Mbaba sont fréquemment inondés par les eaux provenant en partie des trous de la canalisation principale. Le canal, situé à une hauteur plus élevée, déverse l’eau, lors des pluies, dans l’enceinte du CEM, de l’école primaire et jusque dans plusieurs habitations longeant le canal. Les bâtiments et les murs des lieux d’apprentissage sont ainsi exposés à des risques importants de corrosion, pouvant entraîner une dégradation avancée et critique. En effet, la salinité des sols, transportée par les eaux stagnantes, agresse les murs, les structures métalliques, les tables-bancs et les matériels didactiques sur place.Par ailleurs, le Lycée Valdiodio Ndiaye, le CEM Moustapha Ndiaye ainsi que le bloc scientifique du CEM Tafsir Mignane Sarr, entre autres, n’ont pas changé de visage depuis plusieurs décennies. Ils se trouvent aujourd’hui dans un état de vétusté et de délabrement avancé. La stagnation des eaux au sein de ces établissements accélère davantage la dégradation de l’infrastructure éducative. S’agissant des cases des tout-petits, force est de constater que leur situation n’est guère meilleure.Pour le respect du quantum horaire et éviter un décalage de la rentrée des classes, Il nécessite de revoir la démarche relative à la gestion des inondations dans les écoles. Bien que difficile en fin d’hivernage, le désherbage des écoles doit se faire bien avant les ouvertures des classes en faisant appel à l’apport citoyen des riverains et des parents d’élèves. La commune a une bonne connaissance des établissements qui, chaque année, sont affectés par les inondations.

Afin d’éviter les perturbations lors de la rentrée, il convient de repenser le système d’assainissement et de drainage au sein des établissements, et d’envisager des actions permettant une évacuation naturelle des eaux hors de l’enceinte scolaire. Dans les zones où une circulation naturelle des eaux est presque impossible, il est recommandé, durant toute la saison des pluies, de procéder à des opérations périodiques de pompage pour éviter une présence des eaux au sein des écoles à l’entrée scolaire. En ce sens, il est également recommandé que la mairie mette en place des équipes d’intervention mobiles équipées de motopompes montées sur remorques, afin d’assurer une intervention rapide et le déplacement d’un établissement à un autre selon les besoins.

Avec l’Acte III de la décentralisation, qui a entraîné un transfert de compétences en matière de gestion des établissements publics d’enseignement, l’État central a pratiquement délaissé les écoles, les laissant à la charge des collectivités territoriales, lesquelles ne disposent pas de ressources suffisantes pour faire face aux véritables défis. En effet, il a été constaté que de nombreuses écoles sont totalement dépourvues de ressources. Certaines ne disposent ni de gardien, ni de personnel de nettoyage. Dans ces conditions, il faut s’attendre à ce que des cambriolages et des vols se produisent, entraînant la disparition du matériel didactique disponible sur place.Sans une réelle implication des parents d’élèves dans la gestion des établissements scolaires, beaucoup d’écoles auront des difficultés à fonctionner convenablement. Au regard de la situation actuelle, la contribution financière des parents d’élèves pour la prise en charge de certaines dépenses demeure incontournable.

C’est pourquoi, nous lançons un appel à l’autorité municipale pour qu’elle augmente davantage le budget alloué au secteur de l’éducation, dans le but d’améliorer d’améliorer les conditions d’apprentissage et d’assurer un entretien efficace des infrastructures scolaires.Par ailleurs, la commune doit renforcer significativement sa collaboration et le dialogue avec l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF), ainsi qu’avec les Comités de Gestion des Écoles (CGE). Il est aussi primordial d’interpeller l’État central sur son rôle et ses responsabilités en matière d’éducation. Dans le cadre de l’Axe “Capital humain et justice sociale” de l’Agenda 2050, l’État doit élaborer et mettre en œuvre un vaste programme de mise à niveau des infrastructures éducatives, comprenant la réfection, la réhabilitation et la construction d’écoles, en étroite collaboration avec les collectivités territoriales du pôle territoire centre.En définitive, nous exhortons tous les acteurs concernés, notamment la municipalité, le conseil départemental ainsi que les services de l’État, dans une démarche inclusive et constructive, à analyser les conséquences de la saison des pluies à tous les niveaux et à engager des démarches anticipatives et des actions concrètes en vue de réduire les dégâts lors du prochain hivernage.

Par Babacar Ndiogou Mouvement Jappo Yessal

Tags: BilanInondationsPost hivernage
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