
Une opération de distribution de fournitures scolaires, pilotée par l’initiateur des « 72 heures du Sine-Saloum », El Hadji Serigne Fallou Kébé, a insufflé un vent de solidarité dans la région de Kaolack. Cette initiative ciblée a permis d’équiper dix établissements scolaires des quartiers périphériques, souvent les plus touchés par les inondations, pour une rentrée effective malgré les intempéries.
C’est un geste concret qui vient soulager les familles en cette période difficile. L’opération, supervisée par Serigne Fallou Kébé en personne, s’est déroulée en plusieurs phases pour toucher un maximum d’écoliers. Les écoles des quartiers de Fass Cheikh Tidiane et Taba Ngoye, dont les groupes scolaires Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima NIASS et Amadou Tanor DIENG, ont été les premiers bénéficiaires.
La distribution s’est ensuite étendue aux localités de Médina Mbaba, Ngane Saer et Ngane Alassane, avant de conclure par les zones de Peulpha et Thioffack. Dans chaque école, comme l’école Sara Extension ou Seyni MBODJI, le don était identique et complet : cahiers, stylos, crayons, craies, ardoises et éponges, soit le nécessaire pour un apprentissage dans de bonnes conditions.
Un ciblage stratégique pour un impact réel
Interrogé sur la logique de cette action, Serigne Fallou Kébé a mis en exergue le ciblage stratégique des établissements. « Nous avons fait le focus sur les quartiers périphériques qui sont plus touchés par les inondations afin de les soulager pour un démarrage effectif des apprentissages », a-t-il expliqué. Une démarche saluée sur le terrain par les directeurs d’écoles. Aliou Camara, Directeur de l’école élémentaire Sara-Extension, a confié : « Nous magnifions ce geste surtout en ces périodes très difficiles. Avec ce don, l’école va entamer les enseignements-apprentissages malgré la présence de l’eau et l’accès très difficile. »
Un appel à plus de synergie avec la collectivité
Au-delà de l’aide immédiate, M. Kébé a profité de cette action pour lancer un appel à la municipalité de Kaolack. Il a plaidé pour « plus d’ouverture envers les bonnes volontés et la Diaspora », dénonçant les « lourdeurs » et le « manque de fluidité » dans les rapports avec les instances décentralisées qui, selon lui, freinent et découragent les actions solidaires.
Partout, les équipes pédagogiques et les parents d’élèves ont exprimé leur reconnaissance pour cette bouffée d’oxygène. L’initiative de Serigne Fallou Kébé démontre qu’avec une volonté ciblée et une gestion transparente, il est possible de créer un élan de solidarité décisif pour l’éducation, surtout dans les contextes les plus vulnérables.








