
Écoles à Le secteur éducatif est de nouveau paralysé par un mouvement de grève lancé par plusieurs syndicats d’enseignants pour dénoncer le non-respect des engagements pris par les autorités. Dans les établissements scolaires, les salles de classe sont restées vides ce matin, symbolisant le malaise profond qui secoue la profession.
Une colère qui monte
Depuis plusieurs mois, les syndicats rappellent que des accords avaient été signés avec le gouvernement, portant notamment .
Nous avons été patients, mais trop c’est trop. Nous demandons simplement que ce qui a été promis par le régime de Diomaye- Sonko soit appliqué , affirme Mbaye Sarr Secrétaire général national du SADEF face à la presse ce mercredi 29 Octobre 2025 .
« Suite au dilatoire manifesté par le gouvernement, nous sommes obligés de lancer un deuxième plan d’action à partir du mercredi 29 octobre 2025, avec un débrayage à 10 heures, et le jeudi 30 octobre 2025, avec une journée de grève totale.
Ce mouvement vise à exiger du gouvernement, entre autres :
La signature et l’application des décrets 64-345 du 12 avril 1974 et 2006-392 du 27 avril 2006 relatifs aux statuts des enseignants décisionnaires ;
Le relèvement de l’âge de départ à la retraite à 65 ans pour les enseignants ;
L’imputation budgétaire des enseignants décisionnaires à la retraite ;
La révision et l’augmentation des pensions des enseignants retraités ;
L’arrêt de la surimposition appliquée aux salaires et rappels des enseignants ” a listé M Sarr.
La fin des lenteurs et lourdeurs administratives qui pénalisent sérieusement les enseignants, en particulier les contractuels, dans l’évolution de leur carrière ;
L’octroi d’une indemnité de sujétion aux directeurs et directrices des cases des tout-petits. Depuis la création de ces structures dans notre pays, les personnels qui y exercent des fonctions de responsabilité n’ont jamais bénéficié d’une indemnité re sujétion contrairement aux autres responsables du secteur éducatif.
Pour toutes ces raisons, et pour bien d’autres encore, le SADEF exhorte l’ensemble des enseignants du Sénégal à observer massivement ce mot d’ordre de grève, a conclu Mbaye Sarr, Secrétaire général national du SADEF.








