
Les étudiants originaires de la commune de Mbadakhoune, dans le département de Guinguinéo, Région de Kaolack membres de l’AEERCOM :” Amicale des Élèves et Étudiants Ressortissants de la Commune de Mbadakhoun ” de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar ” UCAD” expriment leur colère et leur profonde inquiétude ce jeudi 30 Octobre 2025 face au retard prolongé dans le paiement (virement) de leur subvention. Une aide financière pourtant indispensable pour couvrir leurs besoins pédagogiques, de logement ou de transport.
Selon les étudiants, toutes les démarches nécessaires ont été effectuées dans les délais
Les dossiers ont été déposées, validées par les autorités communales puis transmises aux services compétents. Cependant, au niveau de la trésorerie de Kaolack, le dossier semble connaître une lenteur administrative que les intéressés jugent incompréhensible et préjudiciable.Plusieurs d’entre eux dénoncent une situation qui se répète chaque année :
« C’est un contrat annuel de 3 millions 600 milles fr CFA. Nous en avons assez d’attendre. Chaque fois, on nous dit que le traitement est en cours, mais rien ne se concrétise. Nous dépendons de cette subvention pour poursuivre sereinement nos études », déclaré Le Président Sérigne Fallou Diène Faye.
Certains craignent déjà les conséquences de ce retard, notamment l’impossibilité de payer leurs loyers et besoins socio-pédagogiques
” Nous tardons à recevoir notre subvention, et si nous ne parvenons pas à payer notre loyer aujourd’hui, nous serons obligés de quitter les locaux de notre appartement dès demain. Nous lançons un appel urgent aux autorités compétentes afin qu’elles prennent cette situation au sérieux.
C’est l’avenir d’une cinquantaine d’étudiants, actuellement en pleine période d’examens, qui est en danger. Nous demandons un soutien immédiat pour éviter une interruption de nos études et des conséquences irréversibles ” a mentionné Sérigne Fallou Diène Faye .
Du côté de la trésorerie de Kaolack, aucune communication officielle n’a pour l’instant été faite pour expliquer ces lenteurs.
Les étudiants, eux, demandent simplement que leurs droits soient respectés et que la subvention, déjà allouée par la commune, soit débloquée dans les plus brefs délais.








